Claude Aimé Tassembedo, est parfait inconnu de la scène politique burkinabe. Candidat indépendant à la présidentielle du 22 novembre, ce docteur en gestion des Ressources humaines veut s’inspirer des valeurs de Jésus Christ pour diriger le Burkina Faso.
Jusqu’en mars 2020, Claude Aimé Tassembedo imaginait pas briguer un mandat présidentiel. En février dernier, il partage des vivres d’une valeur « de près de 90 millions de F CFA » à des populations vulnérables sur toute l’étendue du territoire burkinabè. Cette opération citoyenne dit lui révèle l’extrême pauvreté des populations. Il décide alors de se lancer en politique.
Claude Aimé se lance donc le défi de redonner le sourire aux Burkinabè. Le seul canal pour y arriver est selon lui la présidence du Faso. « C’est un risque », reconnait Claude Aimé Tassembedo, qui n’hésite pourtant pas à le prendre.
Le gestionnaire des Ressources humaines veut uniquement Kosyam pour transformer qualitativement la vie des burkinabè.
Claude Aimé dit être amusé quand on le qualifie de candidat inconnu. « On me le répète tout le temps, mais la politique est le milieu ou l’expérience est la pire des choses. Je ne me présente pas pour accompagner telle ou telle personne», fait-t-il remarquer. Le Burkina, poursuit-il, ne s’en sortira définitivement qu’avec des candidats qui présentent des projets de sociétés réalisables et non politique. Il en veut pour preuve Thomas Sankara qui n’était pas connu mais qui a été le seul à avoir tenté de sauver le Burkina.
Une fois élu, le candidat indépendant aura comme première priorité, le dialogue sur une question qui touche à coeur Burkinabè : la justice sociale. « Nous allons utiliser le style populaire mais sous une autre forme avec un regard managérial pour évacuer toutes les questions qui divisent avant d’amorcer sur les chantiers de développement », promet-il.
L’universitaire promet également travailler pour que chaque Burkinabè puisse avoir de l’argent. « L’argent n’est rien quand on veut réussir une cause noble », lâche le candidat qui dit avoir épuisé toute son économie pour se présenter à la présidentielle du 22 novembre. Il ne désespère pas pour autant. « Je crois en Dieu, il me le revaudra. Je vais travailler et je sais que j’aurai beaucoup de contrats pour combler les 25 millions de F CFA », se rassure-t-il.
« Si je ne suis pas élu président, je retournerai à mes casseroles. Mais je ne compte plus briguer un autre mandat. Je ne veux être ni maire, ni député. Ça sera la première et la dernière tentative. J’aurai au moins tenté de sauver mon peuple », se projette-il.