« Plus que jamais, les jeunes de la province du Soum veulent donner du sens à leur vote » ; une conviction du ressortissant de Djibo, Adama Koné dans l’émission Ya’ Débat. Pourtant, plus de 121 000 potentiels électeurs n’ont pas été enrôlés dans cette province à cause de l’insécurité. L’enthousiasme de Adama, n’est pas partagé par l’analyste politique Lionel Bilgo. Pour ce dernier, posséder une carte d’électeur ne garantit pas le vote « il faut plutôt une pédagogie électorale ». « Le tout n’est pas de dire au citoyen d’aller voter, il faut lui faire comprendre qu’est ce que ça veut dire le vote », explique-t-il. Mahamadou Diandé, secrétaire général de la coordination des enseignants du privé, propose quant à lui, une refonte totale du système politique au Burkina Faso. Il d’ailleurs décidé de ne pas s’inscrire sur la liste électorale.