Abdoul Fatao, étudiant à l’Université Joseph Ki-Zerbo, estime qu’il est impératif de tenir les élections couplées du 22 novembre malgré la détérioration du contexte sécuritaire. Pour lui, ces élections vont montrer que « le Burkina Faso ne va pas reculer face à l’avancé de terroristes, pour ceux qui veulent bafouer notre démocratie et de montrer aux djihadistes que nous n’avons pas peur ». Ces élections ne pourront cependant pas avoir lieu dans toutes les localités du pays, notamment celles en proie aux attaques, a déploré le président du Faso, Roch Kaboré lors d’un entretien à la télévision nationale.