Yves Yaméogo, 22 ans, fréquente les nuits atypiques de Koudougou (NAK) depuis une dizaine d’années. Chaque année, à ce festival international de musique et de danses annuel, le jeune homme s’intéresse aux objets d’arts exposés à la rue marchande. Bien qu’il dit constater une diversification de ces œuvres artistiques, le jeune étudiant déplore le manque de valorisation du savoir-faire des artisans locaux. « C’est ça aussi qui fait la beauté des NAK. Ça nous permet de valoriser notre culture et de ne pas se laisser dominer par la culture extérieure. Avant tout on est burkinabè, donc valorisons notre culture c’est très capital », dit-il.