Des jeunes burkinabè s’abstiennent de consommer certains aliments du fait des croyances et idées reçues. Si pour la femme kasséna l’interdiction de consommer du poulet renvoi à des normes culturelles, pour de jeunes Ouagalais, les premières récoltes de certains fruits les entrainent souvent à l’hôpital. Des préjugés battus en brèche par le Pr Ludovic Kibora. Selon lui, la plupart des interdits alimentaires sont des normes sociales qui visent à protéger des biens, et à préserver la vie humaine.