Des jeunes de la ville de Banfora se disent déçus de l’organisation des festivités du 11 décembre commémorant les 60 ans d’indépendance du Burkina. Parmi les griefs portés par ces jeunes: la qualité et le retard de certaines infrastructures prévues pour l’occasion. La cité des forces vives dont la moitié des villas n’a pas encore été livrée, des plateaux omnisports promis mais non encore réalisés, etc. « Quand on voit les goudrons qui ont été faits ici, quand on circule là-dessus, on voit de la poussière comme si c’était de la terre rouge », fait remarquer Barakissa Yamba, élève, lors du débat hebdomadaire tenu à Banfora le vendredi 18 décembre. Le 2e adjoint au maire de la cité du paysan noir, Siaka Soulama, se veut rassurant. « Les travaux continuent et l’ensemble des chantiers seront livrées», dit-il.
Quant aux opportunités d’emplois que devraient offrir la célébration du 11 décembre dans la région, des jeunes disent être resté sur leur faim. «Qu’avez fait pour les jeunes de Banfora », demande Aboubacar Tou au 2è adjoint du maire. « Beaucoup de choses ont été faites pour la jeunesse. Tout ce qu’il y’a comme réalisations en termes d’infrastructures ont été faite pour les jeunes », rétorque Siaka Soulama. Mamadou Soma, représentant des signataires de la pétition pour le report des festivités du 11 décembre à Banfora, lui s’inscrire en faux contre ces propos. Il estime pour sa part qu’« il n y a pas eu de cadre pour promouvoir les initiatives des jeunes de Banfora ».