Tous les samedis devant la concession de la famille Soalla, des danseurs de warba- danse traditionnelle moaga- se retrouvent pour une répétition. Depuis une cinquantaine d’années, Emmanuel Soalla, le patriarche dit vouloir perpétuer cette tradition au sein de sa famille. Selon lui, l’art de la danse warba est transmis de père en fils. Emmanuel Soalla déplore cependant le refus de certains parents de laisser leurs enfants s’initier à cette danse. « Ils disent que le warba là c’est gris-gris (…) C’est difficile d’avoir des enfants, donc moi je préfère former les miens», dit-il.