Le 9 avril 2022, les Burkinabè apprenaient l’arrêt des activités de la Société des mines de Taparko (SOMITA). Raison évoquée, l’insécurité qui va grandissante dans la zone d’exploitation située dans la région du centre-nord fortement touchée par les attaques terroristes. Alors que le Burkina Faso compte à ce jour 17 sites industriels d’exploitation minière et plus de 200 sites d’orpaillage selon des chiffres du ministère en charge des Mines, le secteur croupit sous le poids du terrorisme. Les exploitants appellent le gouvernement à la rescousse. Le secteur minier face aux canons des groupes armés, un dossier signé Martin Kaba.