« La capitale burkinabè n’est pas propre comme l’auraient voulu les autorités », regrette Saïdou Nassouri, directeur de la salubrité publique et de l’hygiène de la commune de Ouagadougou. « Une grande partie de la population refuse d’adhérer aux règles de gestion des déchets. Ils ne veulent pas payer pour avoir une poubelle, s’abonner à un prestataire d’enlèvement d’ordures », dit-il. Invité à l’émission hebdomadaire Y’a Débat du vendredi 29 janvier avec d’autres acteurs engagés sur les questions d’assainissement, tous s’accordent à poursuivre la sensibilisation. Mais, préconisent-ils, il faut réprimer les citoyens qui annihilent tous les efforts d’assainissement.