Malgré la fermeture des frontières terrestres depuis mars 2020, Aimé Ouédraogo, commerçant à Ouagadougou, arrive à passer des commandes et à recevoir ses marchandises sans difficulté. Son secret : la confiance établie entre ses fournisseurs en Chine et lui. Si pour ce jeune commerçant basé au marché du 10 yaars les choses fonctionnent normalement, ce n’est pas le cas pour beaucoup d’autres, dont l’activité est impactée négativement par la fermeture des frontières. « Quand on voyageait physiquement, on voyait de la nouveauté. S’il y a de la nouveauté qui peut s’adapter au marché, tu prends et tu amènes. Maintenant, tu ne voyages pas, tu ne sais pas ce qui est nouveau. Tu es donc obligé de commander les mêmes marchandises que tu as l’habitude de commander », explique Lamine Compaoré qui dit avoir réduit ses commandes.