« Nos hôpitaux sont gravement malades. Ce n’est pas exagéré de dire que nos hôpitaux sont des mouroirs, même si c’est un terme qui choque », constat implacable du jeune médecin anesthésiste réanimateur au centre médical avec antenne chirurgicale de Bogodogo, Harouna Louré. Il était sur le plateau de Studio Yafa ce vendredi 17 avril avec le directeur de l’offre des soins du Burkina Dr Salif Sankara et une jeune citoyenne. Tous sont unanimes : les hôpitaux ne disposent pas d’infrastructures adéquates pour optimiser l’utilisation du matériel acquis.