Moustapha Konté, jeune marié, Raïssa Zoungrana chargée de projet et Aicha Tamboura, enseignante à l’université n’ont pas les mêmes points de vue sur la polygamie. Intraitable sur sa position, Raissa Zoungrana estime qu’il faut que les normes sociales changent. Pour Moustapha Konté, jeune marié, les hommes sont de nature polygames. « Je sais qu’avec le temps, si mes conditions financières s’améliorent, je vais prendre une autre femme ». Aïcha Tamboura reconnait que la vie dans un foyer polygame n’est pas facile. « Même en islam on dit que l’homme peut épouser jusqu’à 4 femmes, à condition d’avoir de l’équité dans la manière de s’occuper et de gérer ses femmes. Si on veut voir réellement, les principes ne sont pas respectés », explique-t-elle.