Le code électoral a été le premier point des échanges du dialogue politique initié par le chef de l’Etat, Rock Kaboré. Majorité et opposition politique sont réunies depuis le 15 juillet à Ouagadougou pour discuter des questions électorales, sécuritaires et du référendum au Burkina.
La question du code électoral est apparue comme étant le premier point de désaccord entre la majorité et l’opposition. ‘’ Les débats ont été houleux’’, confie une source prenant par aux discussions. L’opposition soutient notamment que le vote du code électoral devrait se faire de manière consensuelle, ce qui n’a pas été le cas.
Le code électoral a déjà été voté par l’Assemblée nationale et promulgué par le chef de l’Etat. L’opposition politique avait à l’époque introduit le 2 août 2018 un recours auprès de la plus haute instance juridique du pays, à la suite de l’adoption du code électoral à l’Assemblée nationale le 30 juillet.Le texte est « conforme à la Constitution », avait estimé la Cour constitutionnelle dans une décision rendue le vendredi 17 août 2018.
‘’ Il ne faut pas se leurrer car de ce que nous constatons il n’y a pas de volonté de vouloir partager le pouvoir ou encore de collaborer ou travailler ensemble’’, regrette cette source proche de l’opposition.
« L’intérêt premier de ce dialogue est d’avoir un climat apaisé pour uniquement aller aux élections mais aussi, qu’il n’y est pas de pré-crise ou post-crise électorale’’, souligne-t-elle.
D’autres points comme la formation d’un gouvernement d’union nationale, le cumul du référendum avec les élections présidentielles et législatives sont inscrits à l’ordre du jour de ce dialogue politique qui prend fin le lundi 22 juillet 2019.