Le mercredi 6 décembre 2023 à la Cop 28 à Dubai était la « Journée du Burkina » au stand du pays des Hommes intègres, à Dubaï. Parmi les initiatives présentées le ministre burkinabé en charge de l’environnement a insisté sur le projet de gestion des paysages communaux. Ce projet est destiné à plus d’un million, 700 mille personnes. Le Parlement national de la jeunesse burkinabè pour l’eau salut l’initiative, mais espère que ça se concrétisera sur le terrain.
Plusieurs dizaines de Burkinabés étaient dans la salle 56, bâtiment 5, de la zone bleue de la COP28 ce mercredi matin. A l’occasion de cette journée dédiée au Burkina Faso, ils étaient tous habillés en tenus traditionnelles « Faso danfani » ou « Koko donda ».
L’objectif de cette journée était de partager les expériences du pays des hommes intègres en termes d’initiatives d’adaptation au dérèglement climatique. « On a un ambitieux projet PGPC : projet de gestion des paysages communaux pour la réduction des émissions due à la déforestation et la dégradation des forêts qui va permettre à termes d’aménager plus d’un million d’hectare de forêt, on aura plus de 1 million 750 mille populations qui vont être touchées. Si bien les femmes que les hommes et se projet va nous permettre d’éviter 14 millions de tonnes équivalence CO2 ça c’est très important », souligne Roger Barro ministre de l’environnement de l’eau et de l’assainissement du Burkina Faso.
Lire aussi: Pas de consensus sur la Déclaration sur l’agriculture à la COP28
Ce projet devra concerner principalement les jeunes. L’initiative est appréciée par le Président du Parlement National de la Jeunesse Burkinabé pour l’Eau, René Bayili. Toutefois, ce dernier attend plus d’actes concrets sur le terrain pour le bonheur de la jeunesse burkinabè.
« Ici nous sommes à un événement, il peut avoir assez de déclarations assez d’initiatives et notre souhait c’est qu’au retour au Burkina Faso, on puisse constater un suivi et vraiment le démarrer cette initiative-là avec la mobilisation de toutes les parties prenantes surtout. On voudrait des actions concrètes, on ne veut plus de saupoudrage. On veut des actions réelles qui répondent aux besoins de la population sur le terrain », prévient René Bayili.
Lire aussi: Burkina-Mali-Niger, une coprod’ Sahel sur le changement climatique
En attendant la concrétisation du projet de gestion des paysages communaux, d’autres initiatives ont aussi été présentées par la délégation du Burkina Faso. Elles portent notamment sur l’agroécologie et l’éducation environnementale en milieu scolaire.
Mouhamadou TOURE envoyé spécial à la COP28