A l’orée de la saison hivernale 2022, l’Agence nationale de la météorologie a présenté les prévisions saisonnières de l’année : dans le Sahel, les pluies seront abondantes cette année.
Les agriculteurs burkinabè peuvent se réjouir. La saison hivernale 2022 s’annonce sous de belles perspectives. L’Agence nationale de la météorologie (ANAM) annonce une pluviométrie abondante sur l’ensemble du territoire burkinabè. L’annonce a été faite le mardi 17 mai 2022 à Ouagadougou.
Selon l’ANAM, il est attendu entre juin et août des cumuls pluviométriques supérieurs à la moyenne établie sur la période de référence 1991-2020 sur la majeure partie du pays. Certains régions comme celles du Sud des régions des et du sud-ouest ainsi que la moitié est des régions de l’Est et du centre-est ne sont pas concernées. Dans celles-ci, il est attendu des cumuls pluviométriques normaux. Celles-ci pourraient être excédentaires.
Autre bonne nouvelle, pour les agriculteurs les prévisions montrent que pendant cette campagne agricole, il est attendu sur toute l’étendue du territoire, une installation normale sur l’ensemble du pays comparativement aux moyennes établies sur la période de référence 1991-2022. Toutefois, celle-ci pourrait être plus précoce pour les agriculteurs. Pour ce qui concerne la fin de la saison pluvieuse, elle pourrait être plus tardive que prévue.
Des inondations prévues
Le gouvernement semble attentif à ces prévisions. Le ministre en charge des transports il est nécessaire de promouvoir les connaissances scientifiques nécessaires à la prise de décision pour le gouvernement et les acteurs de développement national. « Cette prévision permet d’améliorer la prévention des risques et de planifier la production électrique en cas d’inondation ou de sècheresse », a-t-il expliqué.
L’ANAM n’écarte pas la probabilité d’inondations élevées sur certaines parties du territoire. Pour éviter les pertes de cultures, de récoltes, de biens matériels et des vies animales et humaines, l’ANAM fait des recommandations. Compte tenu des risques d’inondations, elle interpelle les populations à éviter l’occupation des zones inondables. Il est recommandé des cultures adaptées à la persistance des situations d’excès d’eau dans le sol comme le riz. Quant aux autorités, elle les invite à prévoir des sites d’accueil pour les populations exposées au sinistre.