Marié à 22 ans, Ablassé Compaoré peine à joindre les deux bouts avec son métier précaire de vendeur ambulant. Par un coup du destin, il se retrouve à faire du tô (pâte de céréale malaxée qui se mange avec une sauce) pendant les cérémonies de mariages religieux et coutumiers. Malgré les préjugés, les mauvaises langues, Ablassé a tenu bon, convaincu d’avoir enfin trouvé le bon filon pour sortir sa petite famille de la misère. Aujourd’hui, plus de 10 ans après, c’est un homme comblé qui fait fortune dans le service traiteur avec la spécialité faire le tô lors des évènements en chantant et en dansant.