Les invités de Ya’Débat ne sont pas surpris des révélations qui sont faites dans le rapport du Réseau national de lutte anti-corruption sur l’état de la corruption au Burkina Faso en 2018. Toutefois ils soulignent que la corruption tend à devenir un acte banal nourrit et entretenu par certains jeunes burkinabè. ‘’ Je ne banalise pas la corruption, loin de là.
Mais il faut reconnaitre que nous sommes dans la banalisation de la corruption au Burkina’’, affirme Boukari Ouoba, journaliste représentant le réseau de journalistes pour l’intégrité et la transparence (RAJIT).
Pour Olivier Kaboré, jeune juriste, la corruption est une question de personne et non de service. ‘’ La corruption est devenue comme une norme chez certaines personnes. Ces dernières ne peuvent rendre service sans demander une somme d’argent ’’, dit-il.
Rabi Yaméogo, secrétaire à l’information du Réseau national de lutte contre la corruption (RENLAC), estime de son côté qu’il faut bannir tout intermédiaire pour s’offrir un service qu’il soit privé ou publique. En somme, déplorent les invités, il n’y a pas de véritable instrument pratique pour lutter efficacement contre la corruption au Burkina Faso.