A Diamana, village situé dans la région du Sahel au Burkina Faso, le programme FFU résilience de l’Union européenne a redonné le sourire à de nombreux ménages. Initié dans le but de renforcer la résilience des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, il tire vers sa fin laissant des bénéficiaires inquiets.
Cent cinquante mille (150 000 F CFA), du son, et des fourrages pour bétail, le programme FFU-résilience de l’Union européenne a contribué à redonner le sourire à Fadima Amah, veuve et mère de sept enfants. Depuis qu’elle a reçu cet appui, elle arrive davantage à subvenir aux besoins de sa famille. ‘’Avant j’étais vraiment très pauvre mais grâce au projet résa, ma vie a changé’’ affirme la bénéficiaire qui est arrivée à construire une maison et paie régulièrement la scolarité de ses enfants grâce à l’appui. De trois moutons elle en comptait six avec l’appui en aliment de bétail. ‘’ J’ai vendu 3 têtes. Il en reste encore trois’’ dit-elle.
Aujourd’hui la résidente du village de Diamana situé entre Dori et Sebba fait l’objet d’admiration. ‘’ Le projet ‘’résa’’ a changé la vie de Fadima. Elle peinait à prendre en charge sa famille, mais aujourd’hui elle est un modèle de résilience’’ reconnait Adama Hamidou, une voisine. Amadou Diallo est aussi bénéficiaire du projet de résilience des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire. Comme Fadima Amah, Amadou arrive à joindre les deux bouts grâce aux aides du FFU.
Cette première phase du projet prend fin en janvier 2020, laissant ainsi des populations inquiètent qui souhaitent le renouvellement du programme. Le FFU-résilience intervenait dans quatre régions du Burkina : le Sahel, la Boucle du Mouhoum, le Nord, et l’Est.