Depuis quelques semaines, le Niger enregistre des pluies diluviennes. La furie des eaux a fait des dégâts importants. 82 morts et plus de 110 000 sinistrés à travers le pays.
Non, après la pluie, ce n’est pas forcément le beau temps. Ces dernières semaines, c’est la désolation après la flotte. Selon les autorités nigériennes, depuis l’installation de la saison des pluies cette année, toutes les régions du pays sont touchées par des inondations. Cette situation a entraîné la mort de 82 personnes, selon le bilan établi par la direction générale de la protection civile dans son bulletin publié le 30 août.
Précisément, les fortes précipitations que connaît le pays ont occasionné 13 921 ménages sinistrés représentant 118 191 personnes. Ces pluies ont également causé l’effondrement de 13 921 maisons avec la perte de plus de 600 têtes de bétails.
Ces derniers jours, les pluies tombées sur la région de Diffa ont occasionné des inondations et des dégâts dans la commune de Bosso. Cette région est d’ailleurs la deuxième la plus touchée avec 21 577 personnes sinistrées.
Selon le directeur de la radio « La Voix du Lac », les habitants d’un quartier ont été évacués et attendent de l’assistance venant du comité de la Croix-Rouge nigérienne. La Croix-Rouge a d’ores et déjà procédé au ciblage des ménages a expliqué Inoussa Abba Gana, directeur de la radio « La Voix du Lac » joint au téléphone par Leyla Nouhou du Studio Kalangou. « À peu près 35 ménages ont quitté leurs habitations » pour se réfugier vers le collège franco-arabe a t-il indiqué.
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Cette année, selon les projections, plus de 350 000 nigériens pourraient être touchés par les inondations. Et ce, au cours de la période allant de juin à septembre souligne OCHA. Face à cela, une cellule inclusive de crise pour le suivi et la gestion des inondations a été mise en place par le ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des catastrophes.
Au 21 août 2022, les besoins estimés sont d’environ 8500 kits pour abris et un peu plus de 6000 kits en biens non alimentaires, et plus de 70 tonnes de sucre et sel. Par ailleurs, pour les besoins en céréales, l’Etat et ses partenaires ont distribué près de 600 tonnes sur les 900 requises.
Avec Studio Kalangou