Les regroupements lors des distributions des vivres, la proximité entre déplacés, les poignées de mains sont désormais des gestes et comportements à bannir dans le quotidien des déplacés internes de la ville Kaya au Burkina. Et pour cause : éviter la propagation du coronavirus, au sein de cette population, déjà vulnérable. Mais, bien que les mesures d’hygiènes soient connues, des déplacés, nombre d’entre eux déplorent le manque de produits d’hygiène pour bien suivre les consignes.