‘’Quand je vois des gens alignés à moto qui circulent dans un village, je panique ’’, affirme Ismaël, un jeune déplacé interne de Kongoussi dans la province du Bam. Comme Ismaël, de nombreux déplacés victimes d’attaques terroristes ne bénéficient pas de suivi psychologique. Pour avoir échappé de justesse à la mort ou avoir vu leurs proches assassinés, ces déplacés disent surmonter difficilement le traumatisme surtout sans l’accompagnement de psychologues.