‘’ J’ai six employés … je dois les nourrir même si le marché est fermé ’’, fait savoir Harouna Guiguemdé, un jeune commerçant du marché de Sankar yaar. Il dit avoir plus peur de la faim que de la maladie à coronavirus. Leur lieu de travail fermé depuis près d’un mois, ces commerçants passent leurs journées à proximité du marché en attente d’opportunités d’affaires. Pour eux les mesures d’accompagnement promises par le gouvernement ne sont pas suffisantes.