Pascal Zeda, 30 ans frappe à la porte de la fonction publique depuis trois ans. Cette année, pour augmenter ses chances, il a déposé ses dossiers dans au moins cinq concours. « Franchement les postes sont minimes par rapport au nombre de candidats. Si tu fais l’enseignement général à part les concours tu vas faire quoi ?», dit-il. Ce jeune candidat comme bien d’autres pointent du doigt le système éducatif burkinabè. Ils demandent à ce qu’un accent particulier soit mis sur l’enseignement technique et professionnel plutôt que l’enseignement général.