Céline Somé, 23 ans ne souhaite plus travailler comme aide-ménagère après quatre mois de violences verbales et de maltraitances de sa patronne. « Ma patronne passait tout le temps à me reprocher de n’avoir pas bien fait le ménage ou la lessive. Elle était méchante parce qu’elle ne veut pas que tu lui répondes quand elle t’insulte. En plus des violences verbales, elle ne me payais pas régulièrement », raconte la jeune fille venue de Diébougou, localité situé à 315 kilomètres de la capitale. Plusieurs aide-ménagères disent subir le même sort. Certaines travaillent désormais sous la tutelle d’une structure de place ment de fille de ménage pour bénéficier d’une protection légale.