A Ouagadougou, Alfred Congo un jeune étudiant va voter pour la première fois le 22 novembre 2020. Le jeune homme se dit fière de pouvoir effectuer son devoir citoyen, tandis que Aristide Sawagogo, lui, a choisi de ne pas participer au scrutin de novembre prochain. Deux jeunes, avec des visions différentes de l’importance de l’élection.
Alfred Congo 21 ans, étudiant en médecine se dit impatient de voter. Sa carte d’électeur occupe désormais une place de choix dans son portefeuille. A notre demande il la brandit avec fierté. Pour la première fois de sa vie, Alfred va glisser un bulletin dans l’urne le 22 novembre prochain. Il se montre très enthousiaste. « Je suis très content de pouvoir faire valoir mon avis sur l’avenir de ce pays en choisissant mon président. Pour le moment je ne sais pas qui voter j’attends de voir les programme des candidats ce qui va m’avantager le plus »,explique-t-il.
Alfred a même déjà établit une liste de quatre critères qui l’aideront à choisir son candidat. « Je voterai pour un candidat qui va privilégier la sécurité ensuite donner du travail à la jeunesse ensuite un candidat qui va prendre les difficultés qu’on rencontre a l’université de Ouagadoudou comme sa priorité, aussi je voterai pour le candidat qui va prendre en compte la santé », affirme- le jeune homme.
Aristide Sawadogo 22 ans, gérant de parking lui ne votera pas le 22 novembre. Le jeune homme n’a pas jugé utile de se faire enrôler. « Moi-même je n’ai pas ma carte d’électeur, je ne vais pas voter juste comme ça seulement, affaire de voter là ça ne m’intéresse pas quoi », fait-il savoir sentencieux.
Aristide dit ne pas faire confiance aux politiciens: » Je ne peux pas aller voter car les politiciens sont tous pareil. À l’heure-là y’a pas travail et tu vas tuer ton temps pour aller voter quelqu’un qui ne te connais même pas et y’aura rien même. Moi je suis neutre je n’ai pas de carte d’électeur, ils n’ont qu’à se débrouiller, moi je suivrai seulement leur choix. »
A l’issue de l’audit du fichier électoral des experts ont déploré une sous-représentativité chronique des jeunes et des femmes, depuis 2014 dans le fichier électoral.