Depuis 9 ans, chaque nouveau cycle de menstruation est une source d’angoisse pour Zinia ( Nom d’emprunt). A 32 ans, elle vit la douloureuse épreuve de l’infertilité de son couple entre regret et espoir. Le jeune couple est confronté à un problème d’azoospermie. Une absence totale de spermatozoïdes chez l’homme qui les empêche d’avoir un enfant.
Une photo d’un bébé téléchargé sur internet sert de fond d’écran au téléphone portable et à l’ordinateur de bureau de Zinia. Son plus grand vœux : être mère. Elle avait pourtant été dissuadée par ses proches de poursuivre sa relation avec son conjoint après la découverte du problème d’azoospermie de celui-ci. Objet de moqueries et railleries de son entourage, elle estime que le mariage n’a pas seulement pour finalité de faire des enfants. Cependant, indique t-elle le plus dure à vivre reste le regard pesant de la société.
Prière, science et pratiques traditionnelles
‘’ Nous vivons dans une grande maison, mon époux et moi. Nous recevons fréquemment la visite des enfants des proches. Je me rends compte que je ne suis pas leur mère lorsqu’ils commencent à réclamer leurs mamans. Je reste souvent silencieuse et perdue dans mes pensées’’ raconte la jeune dame, les larmes aux yeux.
Elle a voulu être mère lorsque sa sœur jumelle est tombée enceinte. Une décision acceptée par son homme. Un an, deux ans, puis trois ans. Toujours pas de signes de grossesse. Elle décide alors de se faire consulter pour avoir le cœur net. ‘’ Les résultats de mes examens médicaux ont révélé que je n’ai pas de problèmes de procréation’’ dit-elle soulagée.
L’époux de Zinia a décidé de se faire consulter trois années plus tard. Les résultats des examens indiqueront qu’ils souffrent d’une azoospermie – absence de spermatozoïdes. Avec son mari, elle cherche aujourd’hui l’apaisement et des solutions dans la prière, la science et les pratiques traditionnelles.