Les élections présidentielle et législatives auront lieu le 22 novembre malgré le contexte sécuritaire marqué par des attaques terroristes dans plusieurs parties du Burkina Faso. Certains acteurs politiques s’opposent toutefois à la tenue de ces consultations électorales tant que les conditions sécuritaires ne sont pas réunies. Une position défendue dans Y’a Débat par Henry Zougmoré du Soleil de l’avenir, parti membre de l’Opposition non affiliée. Pour lui, tenir les élections dans ce contexte d’insécurité reviendrait à exclure une partie du territoire du jeu démocratique. Aziz Dabo de la Nouvelle alliance du Faso estime quant à lui, qu’un éventuel report ouvrirait la porte à une crise institutionnelle. Le journaliste Paul Miki Roamba propose pour sa part l’organisation d’un dialogue national pour trouver un meilleur compromis.