« Les djihadistes nous ont beaucoup fait souffrir cette année. Ils sont venus tués nos maris, nos proches et nos voisins. C’est par coup de chance que je suis toujours en vie », raconte Cecile Dabiré, une jeune déplacée interne. Sur le site des 38 villas de la ville de Kaya, près d’un millier de personnes y ont trouvé refuge après avoir fui des attaques terroristes. Ils retiennent surtout de 2020, une année de calvaire. La peur, l’insécurité alimentaire, la stigmatisation et la crise sanitaire liée au coronavirus. Ces déplacés espèrent une accalmie avec la nouvelle année qui se profile à l’horizon.