De jeunes burkinabè se disent optimistes pour la nouvelle année. Ils entrevoient par ailleurs 2021 comme une année d’opportunités et de réelles prises en compte de leurs aspirations dans les instances de décisions. « Les jeunes ne doivent surtout pas attendre tout de l’Etat. Ils doivent créer leur propre bonheur en comptant sur leurs compétences », affirme Zénabou Zongo, artiste comédienne et responsable d’association. Un avis que partage Aziz Dabo, jeune politique. Il estime qu’on ne peut faire le bonheur des jeunes en leur absence. Il espère donc l’implication des jeunes dans les instances décisionnelles.
Pour lui, rien de tel pour mieux prendre en compte leurs aspirations. Il dit par exemple attendre la formation du gouvernement pour voir si 2021 sera une année d’espoir. Pour Martial Bado, jeune entrepreneur, l’heure n’est plus à l’attente. « À un moment donné quand on ne te donne pas, il faut l’arracher », insiste-t-il.
Les différentes crises : sanitaire et sécuritaire sont, pour ce jeune entrepreneur, des moments de réflexions innovantes et stratégiques. « En 2021 il y aura de moins en moins de jeunes qui voudront s’apitoyer sur leur sort car c’est dans l’épreuve que l’on révèle ses propres capacités », dit-il.