A Banfora, chez les Gouins, de jeunes garçons s’intéressent de plus en plus au tissage des feuilles de rôniers. Un savoir-faire traditionnel qui se transmet habituellement de mères en filles. «Mon fils vient me donner souvent des coups de main lorsqu’il n’a pas cours. Je dirai que ce sont les jeunes garçons qui viennent apprendre à nos côtés la plupart du temps. Avec le temps je me dis que les jeunes filles vont s’y mettre, sinon si je les y oblige, elles diront qu’on perturbe leurs études », explique Korotoumou Soulama, une mère de famille.