Un décret du gouvernement burkinabè, rappelant l’initiative du président Thomas Sankara pendant la révolution (1984-1987), impose le port de tissus traditionnels burkinabè (kôkô dunda, faso danfani) à certaines structures et catégories socio-professionnels, dans le but de valoriser la culture et le patriotisme du pays. Des tisserands et des commerçants de pagnes, se réjouissent de cette opportunité de développer leur activité et de soutenir l’économie nationale. D’autres, comme certains fonctionnaires, émettent des réserves sur le prix et la qualité des pagnes traditionnels.