Chaque jour, Pauline Kanko, 30 ans, parcourt des kilomètres à la recherche d’eau qu’elle revend dans des bidons de 20 litres sur le site d’or de Sandié. « C’est une activité très épuisante surtout si le vélo est en panne. Je suis obligée de charger les bidons sur la tête pour rejoindre le site » témoigne-t-elle. Comme elle, plusieurs femmes vivent essentiellement de la vente d’eau sur le site. Certaines disent être souvent victimes d’arnaques de la part des orpailleurs.