Le quotidien d’Habibou et Salimata (noms d’emprunt) se résumait souvent à subir les violences infligées par leur époux. « Il m’a battue une fois alors que je portais une grossesse de 4 mois. Je n’ai pas eu de blessure, mais j’ai fait une hypotension ( baisse de la tension artérielle) », témoigne Habibou. Salimata s’est vu retirer ses enfants et être répudiée par son mari. Au Burkina Faso, les violences faites aux femmes sont récurrentes. Certaines gardent le silence par peur de perdre leur foyer.