Studio Yafa balade sa caméra partout au Burkina pour vous montrer les plus belles images du pays. Quand l’appareil n’est pas au fond d’un baobab séculaire et mystérieux à Toumousseni, il arpente les murs artistiquement décorés par des femmes de Tiébélé et danse avec les enfants liolé de Réo. Il monte sur les rôniers de Banfora pour être témoin de l’extraction du Bandji, nage avec les silures dans les eaux de Dafra ou repart sur les traces laissées par le cheval de Yendabili sur un baobab à Fada. Gaoua, Loumbila, Réo, Ouaga et Bobo…Yafa vous en donne plein la vue de cette richesse touristique burkinabè.
A l’occasion du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du Tourisme de l’Hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO) qui se tiennent du 26 au 29 octobre 2029, nous vous proposons de voir ou de revoir ces reportages qui ont déjà totalisé plus de 10 millions de vue sur nos plateformes. Bonne fête du tourisme !
La carte postale de la capitale du cinéma africain, Ouagadougou.
A 30 km, à la sortie Nord-Est de la ville de Ouagadougou, un musée à ciel ouvert se laisse admirer. C’est le site des sculptures sur granite de Laongo. Des œuvres d’art taillées sur du granite et représentant essentiellement des figures humaines. Certaines figures qui datent de 1989 ont été sculptées par des artistes originaires de treize pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie.
Au même titre que l’air, l’eau est primordiale dans nos vies. Alassane Samoura, consacre sa vie à cet or bleu. À Loumbila, il a créé un musée, celui de l’eau. L’objectif de ce projet ? Sensibiliser, les enfants et les adultes aux questions relatives à l’eau. Le promoteur rêve même de voir ce lieu devenir une université de l’eau.
Fabriquer des poupées africaines a été un rêve d’enfance pour Abibou Maré. 27 ans après, elle a fait de ce rêve une entreprise qui emploie essentiellement des femmes et des jeunes filles désœuvrées.
Des hippopotames, des lions, des tortues, des hygiènes, au ‘’Sanctuaire animalier de Ziniaré’’. C’est ainsi que se nomme le parc animalier après sa réouverture le dimanche 17 janvier 2021. Propriété de l’ex-président Blaise Compaor, le parc animalier de Ziniaré avait été abandonné après la chute de son maître en 2015.
Bobo Dioulasso, deuxième ville du Burkina, est un lieu de brassage. Ville qui accueille la semaine nationale de la culture, c’est un carrefour de plusieurs identités. Studio Yafa vous offre une carte postale de la ville multiculturelle.
Arizéta Sanou, la cinquantenaire, est une femme dozo. Elle est initiée après son mariage avec un dozo, il y a de cela 27 ans. Arizéta épouse dès lors les valeurs et les interdits de la confrérie des dozos. Les femmes dozo ont pour tâches principales de garder les maisons contre toutes agressions extérieures.
Immersion dans la fabrique du Koko donda au quartier Tounouma de Bobo Dilouasso. Autrefois vu comme le pagne des pauvres, la cote de cette étoffe est montée depuis quelques années. Bien apprécié, il a conquis le Burkina et s’exporte bien. Une bonne source de revenus pour les teinturières qui se frottent chaque jour les mains, encore plus à l’occasion de la Semaine nationale de la culture
Situé au cœur de la ville de Sya, le quartier Dioulassobâ est construit sur 15 hectares bornés par la Grande Mosquée et les marigots Houët et Sanyo. Bâti au XIe selon des études, ce quartier et ses habitants sont encore ancrés dans la tradition du peuple Bobo Mandarè. Avec ses interdits, ses maisons en banco et ses petites rues, ce village garde encore son authenticité dans une ville ouverte à la modernité.
Les silures sacrés ont fait la renommée de Dafra et de Dioulasso-Bâ, des quartiers de la ville de Bobo Dioulasso. Des milliers de visiteurs s’y rendent pour des sacrifices ou pour satisfaire leur curiosité. Mais le nombre de ces poissons d’eau douce a considérablement diminué ces dernières années. Les déchets plastiques, les eaux usées et autres ordures ont eu raison de ces animaux mystiques.
De l’endurance et des muscles. C’est ce qu’il faut pour aller à Kôro, village situé à une quinzaine de kilomètres de Bobo Dioulasso à l’Ouest du Burkina Faso. Cette bourgade atypique de 30 000 âmes est bâtie à 200 m d’altitude, sur du rock. Au XI siècle quand les premiers habitants font le choix de ce lieu atypique pour vivre, ils trouvaient là un refuge contre les envahisseurs.
Elles peuvent confectionner deux à trois paniers par jour, pour les plus rapides avec des feuilles de rôniers. Les femmes de Tchokona, un village situé à quelques encablures de Banfora, font de cette activité un gagne-pain. Il s’agit même d’une tradition transmise de générations en générations dans cette localité de la région des Cascades.
Très tôt le matin jusqu’à la tombée de la nuit, Fama Hien Sourabié est perché sur les rôniers de Banfora et des villages voisins. Le jeune homme grimpe 25 à 30 rôniers par jour. Avec une corde faite de peaux d’animaux, il se lie aux borasses. Couteau à la main, le jeune homme de 30 ans extrait du vin de rônier, couramment appelé bandji.
Tailleur de pierre depuis plusieurs années, Germain Tiahoun, passe ses journées dans la carrière de latérite de Tonkuy à Dédougou. Dans cette ville, les briques en latérites sont le matériau le plus prisé pour la construction. Comme Germain, de nombreux jeunes de Dédougou gagnent leur pitance dans des carrières de latérite, bravant ainsi certains dangers.
Bien doré, décoré, pas gras et surtout une peau croustillante. Bienvenu à Réo où le porc au four a un goût particulier. Longa Bationo est passé maître dans sa préparation. Depuis une vingtaine d’années, l’homme a conquis les amoureux du « PF» au goût unique. Au Burkina, en Afrique de l’Ouest et même au-delà, honore les commandes d’une clientèle conquise.
Francis, handicapé moteur initie la danse traditionnelle aux enfants de Réo. Tous issus de familles défavorisées, Francis veut permettre à ces derniers de maitriser les pas de danse de leur terroir : ceux de la culture liolé.
A Mogtédo dans la région du Plateau central, la grenouille est entrée depuis quelques années dans les habitudes alimentaires des habitants de la commune et environnant. La bourgade est aujourd’hui une plaque tournante du marché de grenouilles. Problème ! L’assèchement du barrage de la localité menace l’espèce et crée ainsi le désarroi des pêcheurs, des vendeurs et évidemment des mangeurs.
Au quartier Bardiego, secteur 9 de la ville de Fada N’Gourma se tient un grand et robuste arbre. Un baobab qui vit depuis plus de 350 ans selon les habitants de la localité. Il porte les marques du passage du légendaire Yendabli, XIVe roi du Gourma. Des traces de chevaux qui racontent une histoire et peignent la bravoure d’un roi. Il fonde le Royaume du Gourma vers 1700.
Très tôt, les filles dans la société Kasséna sont initiées à la peinture murale. Ainsi, la future femme au foyer acquiert le savoir-faire pour rendre belle sa maison. Pour perpétrer cette tradition, la vieille Tintana Kayé forme des générations de femmes. Elle voyage aussi à travers le monde pour partager son expérience et valoriser sa culture.