Le numérique est à l’honneur au Marché international du cinéma et l’audiovisuel (Mica) en marge de la biennale du cinéma. Des clichés photos instantanée pour donner une chance à la Paix, en passant par de la conception digitales, la production et la diffusion, les supports numériques sont bien représentés à cette 27e édition du Fespaco.
Un diapo de photos sur un écran de télé. Sur chacune de ces photos, un message de sur la paix : « La paix, un bien commun », « la paix, pour des générations et des générations », « la paix, gage de cohésion sociale », « tous pour la paix »… Ces messages sont accompagnés des photos de leurs auteurs prises en instantané au stand de la Paix au mica. « Nous avons nommé le stand -stand de la paix- parce que l’un des objectifs de notre exposition est de promouvoir la paix. Il y a près de 80 femmes tisseuses qui ont tissé des pagnes qu’on veut nommer-le pagne de la paix- », explique Maimouna Ouédraogo, gérante dudit stand. Le digital est d’une importance capitale dans la promotion de la paix et la cohésion sociale selon Maimouna. Le digital « permet de vulgariser le pagne », mais surtout de « passer le message de paix auprès d’un grand public de plus en plus connecté » explique la jeune exposante.
L’activation digitale de plus en plus prisée
La captation audiovisuelle et le streaming, une spécialité d’Olostream, une jeune structure de production de contenus médias sociaux. « Nous faisons la captation audiovisuels et de streaming, la couverture et la diffusion en live sur les médias sociaux notamment Facebook », explique Josias Boena, technicien audiovisuel et réalisateur. Au marché internationale de l’audiovisuel et du cinéma (Mica), le stand de Josias ne désemplit pas de professionnels du cinéma. En plus des productions vidéo, s’ajoute le podcast, des émissions radio diffusées et téléchargeables sur internet que promeuvent Olostream. « Les Live digital, le streaming et les podcast sont des outils qui peuvent être intégré par les productions cinématographiques », laisse entendre le jeune réalisateur.
Marodi TV, 1,5 milliards de vues sur YouTube
Le rang est long au stand de Marodi TV, la première chaine Youtube en Afrique de l’Ouest. De jeunes acteurs, des scénaristes, des producteurs, etc., attendent pour des échanges avec Serigne Massamba Ndour, le fondateur. « Nous produisons et diffusons en ligne notamment sur YouTube, parce que l’avenir c’est le numérique. Et nos chiffres le prouvent. Plus du milliards de vue sur internet par an », témoigne-t-il fièrement. De « maitresse d’un homme marié » à « Karma » en passant par « Impact et Infidèles », l’accent est mis sur la participation de jeunes acteurs autour des thèmes de société comme la polygamie, l’héritage, les violences, etc,.