Changements climatiques, migration, éducation, intégration, épidémies, sécurité alimentaire, violences basées sur le genre. Des thématiques et des défis communs aux pays du Sahel et qui font l’objet de coproduction par les trois projets de la Fondation hirondelle. Après Niamey, l’opération Sahel débarque au Burkina. Studio Yafa du Burkina, Studio Tamani du Mali et Studio Kalangou du Niger sont à Bobo Dioulasso. 7 débats et des magazines seront produits pour amplifier les voix sur les réalités communes.
Trois pays, une même réalité. Le Burkina, le Mali, le Niger. Ces trois pays où intervient la Fondation Hirondelle au Sahel traitent au quotidien des problématiques liées à l’éducation dans un contexte de crise sécuritaire. Les épidémies, les effets néfastes du changement climatique et les violences basées sur le genre sont aussi autant de sujets traités par les journalistes de Yafa au Burkina, Tamani au Mali et Kalangou au Niger.
A travers l’opération Sahel, nom donné à cette coproduction, les journalistes de ces trois pays se mettent ensemble pour coproduire sur des sujets transversaux. L’idée selon Mouhamadou Touré, coordonnateur des productions multi pays de la Fondation hirondelle, c’est de parler des thématiques qui intéressent et concernent les populations de ces différents pays.
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« Les présentateurs qui viennent des trois pays vont travailler ensemble pour présenter les débats, des défis communs et prendre en compte des solutions qui peuvent exister dans ces différents pays pour qu’elles puissent inspirer les deux autres pays. Ce, afin que ce ne soit pas seulement pour poser des problèmes, mais aussi soulever des possibilités de solutions », explique Mouhamadou Touré.
Les débats vont réunir des spécialistes, des acteurs de la société civile, des jeunes engagés, les pouvoirs publics mais surtout des citoyens lambda qui vivent quotidiennement les effets du changement climatique, les épidémies, l’impact de la crise sécuritaire sur l’éducation, l’insécurité alimentaire, et les violences basées sur le genre.
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L’idée étant de « donner la parole aux citoyens des différents pays, mais aussi jouer notre rôle de journaliste qui consiste à informer, créer le dialogue autour de ces différentes thématiques pour que différents points de vue soient exprimés et entendus », poursuit le coordonnateur des productions multi pays de la Fondation hirondelle.
L’opération Sahel à Bobo Dioulasso, deuxième ville du Burkina, c’est pour promouvoir des solutions qui existent déjà et qui peuvent inspirer de part et d’autres sur les différentes thématiques à aborder. Au-delà, les trois médias vont aussi échanger leurs différentes expériences sur l’animation des débats et la production des magazines.
Les productions seront diffusées les semaines à venir sur les différentes plateformes audio visuelles et numériques. Il s’agit de 173 radios, 12 télévisions. Les productions de l’opération Sahel vont toucher plus de 5 millions de personnes au Burkina Faso, au Mali et au Niger.