La COP28 a démarré ce jeudi avec l’adoption d’un premier texte. Celui qui permet la mise en œuvre du Fonds pour pertes et dommages. L’adoption de ce texte intervient après un an de bras de fer entre les pays développés et ceux en voie de développement. L’objectif est d’assurer un soutien significatif aux personnes les plus vulnérables à travers le monde.
Au cours de cette première journée de la COP28, les États ont donné leur accord pour financer les « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables.
Il s’agit d’un signal fort et une décision historique, souligne de nombreuses organisations comme le Réseau Action Climat. Parmi les populations concernées par ce Fonds, celles de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale.
Différents pays s’engagent déjà à verser des contributions. Les Émirats arabes unis annoncent 100 millions de dollars, le Royaume-Uni 75 millions de dollars et le Japon 10 millions de dollars.
Selon le texte adopté ce jeudi, le fonds doit être accueilli provisoirement, pour quatre ans, au sein de la Banque mondiale. Le démarrage est prévu en 2024. La société civile africaine espère que l’accès ne sera pas compliqué. Elle invite également les plus grands pollueurs comme les États-Unis à rehausser leurs ambitions et à débloquer le financement crucial nécessaire pour garantir une COP28 transformatrice.
A noter que ce Fonds est différent des 100 milliards de dollars dus par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique.
Mouhamadou Touré envoyé spécial à Dubai