L’accès à l’eau potable et sa gestion durable font partie des attentes de la jeunesse burkinabè représentée par le Président du parlement national de la jeunesse burkinabè pour l’eau, René Bayili à la COP28. Il s’est exprimé le mercredi au micro de notre envoyé spécial. Entretien.
Studio Yafa (SY) : Quelles sont les attentes des jeunes burkinabè à cette 28e COP ?
Réné Bayili : Mon attente c’est de s’assurer vraiment que toute la population a accès à l’eau potable, au service adéquat d’assainissement. Et surtout qu’on constate une gestion responsable et durable de nos ressources en eau. On connait tous, le défi qui est lié au sous-secteur de l’eau et de l’assainissement donc nous, nos attentes c’est vraiment une prise en compte sérieuse, une préoccupation de ce sous-secteur-là eau et assainissement surtout en accordant un financement conséquent, en impliquant toutes les couches sociales et même la jeunesse qu’on n’a pas seulement comme bénéficiaire mais comme partenaire pour assurer vraiment la pérennisation des acquis et des actions à venir dans ce secteur. Et au-delà de tout c’est d’apporter une satisfaction aux préoccupations de la population confrontée aux défis climatique et surtout sécuritaire.
Est-ce que vous sentez déjà une avancée dans ce sens ?
Oui, on sent une avancée. Je pense que dans les années antérieures, ce n’était pas évident d’avoir une forte représentativité des jeunes dans la délégation du Burkina Faso à ces évènements notamment la COP. Mais aujourd’hui on voit que l’effectif des jeunes, on peut dire que c’est approximativement égal à l’effectif des ainés. Donc le gouvernement essaie d’impliquer les jeunes, de leur accorder une place pour qu’ils puissent faire entendre leurs voix et puissent porter la préoccupation des paires et surtout représenter ceux qui ont les voix des sans voix en fait à ces évènements-là.
Propos recueillis par Mouhamoudou Touré notre envoyé spécial à Dubai