Dialogue politique : opposition et majorité d’accord sur la date des élections
Opposition et majorité ont trouvé un consensus sur l'organisation des élections au Burkina

Dialogue politique : opposition et majorité d’accord sur la date des élections

Les élections couplées présidentielle et législatives de novembre 2020 auront bel et bien lieu au Burkina Faso, conformément au calendrier électoral en vigueur. Les 40 participants au dialogue politique ont trouvé un consensus sur la question. Ils ne se sont cependant pas mis d’accord sur l’utilisation de la carte consulaire biométrique lors des élections.
 
Au terme de 8 jours d’échanges, il ressort également que la période de tenue du référendum pour le passage à la 5e république, est laissée à la discrétion du chef de l’Etat, Roch Kaboré. Toutefois, il est prévu une révision à minima du code électoral avant les élections de 2020 ainsi que la relecture intégrale du code électoral après l’adoption de la nouvelle constitution.
 
Le seul point de désaccord au sortir de ce dialogue porte sur l’utilisation de la carte consulaire biométrique comme document électoral. L’opposition recommande la prise en compte de cette carte pour le vote des Burkinabè de l’extérieur. Pendant ce temps, la majorité la rejette, mettant en cause sa fiabilité.
 
La question sécuritaire a été l’autre point majeur évoqué lors des  de ce dialogue. Pour venir à bout des problèmes sécuritaires que connaît le pays, majorité et opposition burkinabè proposent « le renforcement des capacités matérielles, financières et humaines des forces de défense et de sécurité ». Elles proposent également une contribution financière patriotique et populaire pour soutenir l’armée dans la lutte contre le terrorisme.
 
 « Nous avons eu des échanges très francs qui nous ont permis d’aboutir à des recommandations consensuelles qui, si elles sont étaient mises en œuvres, permettraient à notre pays de faire un grand pas en avant »,a réagit Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique. Le président du Faso, Roch Kaboré, d’ajouter que « La bonne foi doit être la chose la mieux partagée dans la mise en œuvre des mesures destinées à faire face à la situation que traverse notre pays ».