2023 a été une année de plusieurs défis à Yafa. Présentes à tous les grands événements nationaux, SIAO, FESPACO, SNC, Tour du Faso, mais aussi internationaux comme les jeux de la Francophonie, nos différentes équipes vous ont fait vivre l’actualité des Burkinabè, autrement : des angles originaux basés sur la promotion d’un journalisme de solution. Au nombre de ces femmes, jeunes et personnes vulnérables qui se démarquent dans leurs activités, donnent de l’espoir à leur communauté et constituent des phares dans ce Burkina pris dans le tourbillon de la crise sécuritaire et humanitaire et qui ont été mis en lumière, trônent des femmes: les reines de l’année 2023 puisque les articles qui ont porté sur elles sont parmi les plus suivis. En cette fin d’année, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir ces Magazines, vidéos et reportages qui ont marqué l’année 2023 à Yafa. Une de ces reines 2023 est notre regrettée collègue Safiatou Ilboudo arrachée à notre affection cette année écoulée. Flashback
Les vidéos
Adjara, la reine du poisson à Bama
Avec un fonds de départ de seulement 2500 F CFA, Adjara Sanou a un revenu quotidien d’environ 200 000 Francs CFA aujourd’hui. La vendeuse de poissons est aujourd’hui une référence au carrefour de Bama, localité située à une trentaine de kilomètre de Bobo-Dioulasso. https://www.studioyafa.org/16300-adjara-la-reine-du-poisson-a-bama
Mon handicap, ma capacité
Handicapée motrice, rejetée par son géniteur, elle a souffert le martyre durant son enfance. Mais Rasmata Konfo, 44 ans, est parvenue à gravir les marches des contraintes avec son chariot. Celle que le destin semblait avoir condamné dès la naissance aide aujourd’hui des orphelins, des déplacés internes et d’autres personnes vulnérables. Elle a fait de son handicap, sa source de motivation. https://www.studioyafa.org/14737-mon-handicap-ma-capacite
Tissage : Pauline Ouoba ou l’espoir au bout du fil
A Manga, le centre « Rehoboth Danfani plus » (Rehoboth, Dieu nous a mis au large) forme des jeunes au tissage et à la teinture. Plus de 200 jeunes apprenants sont installés à leur propre compte grâce. Ils ont pour la plupart quitté plusieurs localités du Burkina pour Manga (région du centre-sud). Sous la houlette de Miahaba Pauline Ouoba, et ce depuis 2009, ces jeunes hommes et femmes réalisent leur rêve au bout du rouleau. https://www.studioyafa.org/9660-tissage-pauline-ouoba-ou-lespoir-au-bout-du-fil
Métier : A Pô, Judith et les amazones de la vitrerie
Couper et monter les vitres métalliques. Faire des fenêtres et des portes en vitre. C’est le quotidien des « filles du vitrier Kaba ». Très admiratif de ses apprenantes, le propriétaire de la vitrerie K. A. B à Pô dans le Nahouri, les appelle « femmes battantes ». Parmi ces amazones de la vitrerie, il ya Judith Adijime. Son baccalauréat en poche, la jeune fille de 23 ans a décidé il y a deux ans d’apprendre le métier. Avec ses collègues, elle parcourt le pays pour des prestations. https://www.studioyafa.org/7261-metier-a-po-judith-et-les-amazones-de-la-vitrerie
Ada Yaya Bocoum vit sa passion dans l’architecture depuis une vingtaine d’années. Ses tâches quotidiennes, construire, réhabiliter, aménager, rénover des ouvrages à usage d’habitation ou commercial. Architecte urbaniste, vice-présidente de l’Ordre des architectes du Burkina, la passionnée des bâtiments créée en 2010 sa propre agence, « Africa Etudes » à Ouagadougou. Ada se distingue par son dynamisme et son professionnalisme et parvient à démolir le préjugé selon lequel l’architecture serait un métier réservé aux hommes. Elle tire son épingle du jeu en alliant obligations familiales et professionnelles.
Tchokona (Cascades) : de l’autonomie financière au bout des feuilles de rôniers
Elles peuvent confectionner deux à trois paniers par jour, pour les plus rapides avec des feuilles de rôniers. Les femmes de Tchokona, un village situé à quelques encablures de Banfora, font de cette activité un gagne-pain.Il s’agit même d’une tradition transmise de générations en générations dans cette localité de la région des Cascades. Mais des difficultés demeurent dont des courbatures et douleurs aux doigts. Vendus à 150 F CFA l’unité, ces paniers sont des objets utilisés pendant les mariages et en cas de décès d’une femme. https://www.studioyafa.org/15843-tchokona-cascades-de-lautonomie-financiere-au-bout-des-feuilles-de-roniers
Les reportages Web
Safiatou Ilboudo, cette voix que Yafa pleure
Safiatou Ilboudo a définitivement rangé son micro. Le 12 septembre 2023, aux premières lueurs du jour, elle a rendu l’âme des suites de maladie à Ouagadougou. Safi, comme on l’appelait affectueusement, aura passé 4 fructueuses et riches années à Studio Yafa. https://www.studioyafa.org/14931-safiatou-ilboudo-cette-voix-que-yafa-pleure
Burkina Faso : Savili, un village dirigé par une femme
A Savili, village perdu dans la province du Boulkiemdé, une femme occupe le statut de chef de village avec autorité et sagesse depuis deux ans. https://www.studioyafa.org/13799-burkina-faso-savili-un-village-dirige-par-une-femme
Fête du 8 mars : Une journée avec Evrad Ilboudo, conductrice de la ligne ‘’4barré’’
Passionnée de gros engins Evrad Ilboudo est conductrice de bus à la Société de transport en commun (SOTRACO). Une passion qu’elle vit depuis 3 ans. Chaque jour, elle quitte la commune de Tanghin Dassouri à plus de 30 km, pour rejoindre son service à Somgandé. A l’occasion de la journée internationale de la femme, Studio Yafa a embarqué au bord du bus ‘’4barré’’ pour vivre le quotidien d’une dame exceptionnelle. https://www.studioyafa.org/9400-fete-du-8-mars-une-journee-avec-evrad-ilboudo-conductrice-de-la-ligne-4barre
Burkina : Seule, comme la femme d’un aventurier
Elles sont mariées, mais vivent comme des célibataires. Leurs maris sont partis à l’aventure et ne reviennent parfois que pour un bref séjour. Ces femmes d’aventuriers doivent élever seules leurs enfants. https://www.studioyafa.org/14585-burkina-seule-comme-la-femme-dun-aventurier
Burkina: La révolution silencieuse des cotoncultrices du Tuy
Les inégalités s’exportent dans les champs de coton. Veuves pour l’essentiel, certaines femmes ont continué l’exploitation des périmètres leurs époux décédés. Elles sont reconnues ‘’bonnes élèves’’, à jour des remboursements de crédits dans les groupements de producteurs de coton. Par contre, ces femmes n’y ont pas droit à la parole et sont soumises aux décisions prises sans elles. Dans la province du Tuy, région de la Boucle du Mouhoun, première région cotonnière du Burkina, des productrices plaident pour des groupements composés uniquement de femmes. Burkina: La révolution silencieuse des cotoncultrices du Tuy – Studio Yafa – Information & Dialogue au Burkina Faso
Reportages Radio
Tantie froufrou, la vendeuse de galettes au bon cœur
A Dédougou, les élèves du Lycée provincial connaissent Mariam Sougué sous le nom de tantie froufrou. Depuis une trentaine d’années, elle vend des galettes communément appelées froufrou. Cette dame au bon cœur se distingue également par sa générosité. Elle donne souvent gratuitement ses froufrous à des élèves qui manquent d’argent pour manger au « petit marché » de l’école en particulier, les déplacés internes. https://www.studioyafa.org/12005-portrait-tantie-froufrou-la-vendeuse-de-galettes-au-bon-coeur
Alizèta Rouamba, l’agro business woman qui pèse plus de 50 millions par saison
A Karangasso Vigué, Alizéta Rouamba/Kaboré s’est faite une place remarquable dans l’agriculture, domaine traditionnellement masculin. Dans un espace de 20 hectares obtenu grâce à son mari, dame Rouamba cultive diverses variétés de céréales qui lui valent une renommée dans ce village situé à 46 kilomètres de Bobo Dioulasso. https://www.studioyafa.org/14634-alizeta-rouamba-lagro-business-woman-qui-pese-plus-de-50-millions-par-saison
Franceline, l’enseignante qui relève les femmes déplacées grâce au savon
Une enseignante de Kongoussi, Franceline Sawadogo, forme bénévolement des femmes déplacées internes à la fabrication de savons, de détergents et de crèmes. Elle veut ainsi les aider à s’épanouir financièrement et à subvenir aux besoins de leurs familles. Elle a déjà formé plus de 200 femmes, dont certaines sont devenues formatrices. https://www.studioyafa.org/12778-franceline-lenseignante-qui-releve-les-femmes-deplacees-grace-au-savon
Les mères célibataires brisent le tabou
Au Burkina Faso, les mères célibataires sont souvent rejetées par leur famille et leur communauté. Elles doivent faire face à la précarité, à l’isolement et aux préjugés. Pour les aider à sortir de cette situation, l’Association des mères célibataires en détresse a réuni une quarantaine de femmes à Ouagadougou pour échanger sur leurs difficultés, se former à des métiers et apprendre à s’accepter. https://www.studioyafa.org/16596-es-meres-celibataires-brisent-le-tabou
De coiffeuse à photographe: parcours d’une passionnée
Suzanne Yago est une jeune femme qui a quitté son village natal de Kokologho pour chercher une vie meilleure à Ouagadougou. Après avoir exercé plusieurs métiers, elle a découvert la photographie et s’est prise de passion pour cet art. https://www.studioyafa.org/15824-de-coiffeuse-a-photographe-parcours-dune-passionnee