Donner de l’espoir aux jeunes réfugiés et déplacés internes au Burkina à travers la danse et la musique , c’est l’ambition du jeune chorégraphe Salia Sanou à travers son projet ‘’ Hors limite’’.
Pendant deux semaines, des jeunes réfugiés et déplacés internes évolueront dans une ambiance conviviale à travers la danse et la musique. Ces jeunes déplacés viendront de Djibo et de Dori pour se joindre à ceux de Ouagadougou, afin de participer au projet ‘’ hors limite’’ qui porte sur la médiation culturelle.
Des moments de partages qui permettront à ces jeunes refugiés de garder espoir selon Salia Sanou. Il reste convaincu d’une chose : ‘’La danse et la musique restent un moyen formidable pour créer ce dynamisme, cette cohésion, voire une réparation des blessures’’.
Le projet ‘’Hors limite’’ porte l’expression de la danse comme moyen de médiation sociale par le biais des ateliers de danse et de musique dans les camps de réfugiés du Burkina selon l’initiateur.
L’objectif pour lui est de réduire les violences intra et intercommunautaires, de donner du temps d’ouverture sur l’autre, de créer un espace de découverte qui permettra à ces jeunes de retrouver la confiance, de reprendre corps dans un dialogue.
Le Burkina depuis quelques temps fait face à une instabilité sociale selon l’initiateur du projet ‘’Hors limite’’ Salia Sanou. C’est pourquoi selon lui, cette initiative vient à point nommé et permettra de créer un nouveau départ pour ces jeunes refugiés et déplacés internes.