Des organisations engagées dans l’action humanitaire ont commémoré la journée de l’action humanitaire célébrée le 19 août de chaque année à travers un panel. Le thème retenu pour cette célébration est « Engagement communautaire et réponse humanitaire : comment co-créer des solutions efficaces aux besoins des personnes affectées ».
La survie, le bien-être et la dignité des personnes touchées par les crises ainsi que la sûreté et la sécurité des travailleurs humanitaires sont une préoccupation de plusieurs organisations gouvernementales et gouvernementales engagés en faveur de l’action humanitaire.
L’humanisme, la neutralité, l’impartialité et l’indépendance sont les fondements de l’action humanitaire ont convenu les différentes organisations à l’issue du panel organisé à l’Université Joseph Ki-Zerbo. Les panelistes ont proposé un meilleur encadrement de la solidarité basé sur le respect la dignité des bénéficiaires.
En effet, depuis 2016, le Burkina Faso est confronté à une vague d’attaques terroristes. Ces attaques terroristes ont occasionné plusieurs personnes déplacées estimées à un million 902 mille150 selon le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).
Pour l’année 2022, le nombre de personnes dans le besoin suite à ces crises diverses est de 3,5 millions, répartis sur 172 communes présentant les besoins humanitaires les plus sévères. Cette célébration intervient également dans un contexte de cherté de la vie avec une flambée des prix des produits de première nécessité du fait du terrorisme mais aussi de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Le ministre de la santé et de l’hygiène publique Robert Lucien Kargougou, a « invité les acteurs humanitaires et les partenaires du Burkina Faso à intensifier les actions au profit des personnes vulnérables…surtout en ces moments de détresse ».
Les organisations de la société civile invitent l’État à inventer un modèle politique démocratique qui prenne en compte les réalités socio-anthropologiques. « Il faut parler un langage que la population comprend, car elle ne peut assurer une redevabilité ou demander des comptes ou s’assurer de sa dignité que si elle comprend le langage donc il faut une grande implication de ces communautés », a affirmé Saturnin Sankara, secrétaire permanent du CONASUR. La célébration de cette journée, permet de sensibiliser également les principes humanitaires.