…Puis l’exile. Selon plusieurs sources, le président Damiba s’est envolé à bord d’un hélicoptère de l’armée burkinabè pour le Togo. Après avoir été renversé du pouvoir par le Capitaine Ibrahim Traoré, dans une vidéo, l’ancien chef de la junte a formulé ses vœux de succès aux nouvelles autorités.
Après trois jours psychose et d’incertitudes, le calme revient dans la capitale. Ce 3 octobre 2022, la vie reprend son cours normal, les élèves reprennent le chemin des classes après 3 mois de vacances. Le Lieutenant-colonel Paul Henri Damiba lui a quitté le Burkina dans la soirée du 2 octobre. Selon plusieurs sources, c’est à bord d’un hélicoptère de l’armée nationale et en compagnie de deux autres militaires qu’il a décollé de la base aérienne 2511. Direction : Lomé au Togo.
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Dans une vidéo de 6 minutes 21 secondes, il a regretté les évènements de ces trois derniers jours qui selon lui, ont fait 2 morts, 9 blessés au sein des forces armées nationales et des dégâts matériels importants. « Quelques unités de nos forces militaires avec des sympathisants civils et politiques muent par des considérations individualistes, subjectives et se prévalant de certaines frustrations et revendications (…) ont convergé de manière massive vers les zones sensibles de la présidence du Faso, de la base aérienne 511, de la RTB, de certaines domaines diplomatique », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs ajouté que c’est devant les risques de division, et de fracture de l’armée, dans l’intérêt supérieur du Burkina, qu’il a en toute conscience et en pleine responsabilité renoncé à sa fonction de chef de l’Etat. Ce, après un dialogue avec les autorités coutumières et religieuses, avec la capitaine Ibrahim Traoré et avec le président en exercice de la CEDEAO sur la base de 7 points d’accord.
Il s’agit de :
- La poursuite des activités opérationnelles sur le terrain
- La garantie de la sécurité et de la non-poursuite des FDS engagés à mes côtés
- La poursuite du renforcement de la cohésion au sein des FDS
- La poursuite de la réconciliation nationale
- Le respect des engagements pris avec la CEDEAO
- La poursuite de la réforme de l’Etat
- La garantie de ma sécurité et de mes droits, ainsi que ceux de mes collaborateurs et de ma famille.
Il a terminé en formulant ses vœux de succès aux nouvelles autorités.