En mémoire aux inondations du 1er septembre 2019, des jeunes se sont réunis au quartier Tanghin de Ouagadougou pour curer les caniveaux. L’objectif est d’éviter que ce drame n’arrive plus dans ce quartier répertorié parmi les zones inondables de Ouagadougou.
Armés de pelles et de brouettes ou de sceaux usagers, des jeunes du quartier Tanghin de Ouagadougou se sont réunis pour curer les caniveaux. En effet, ce quartier fait partie des quartiers sinistrés lors des inondations du 1er septembre 2009 à Ouagadougou. Dix ans après, ces jeunes se sont souvenus de ce drame humanitaire à la date commémorative. Sachant que mieux vaut prévenir que guérir, certains d’entre eux ont saisi l’occasion pour curer des caniveaux dans leur quartier.
« Malgré les inondations du 1er septembre, nous nous sommes rendu compte que lorsqu’il pleut, notre quartier est fréquemment inondé. C’est pourquoi, nous avons décidé de prendre des initiatives pour éviter que notre quartier ne vive plus ce qui s’est passé », explique Julien Tiendrébéogo, habitant du quartier. Pour lui, cela permet également d’améliorer le cadre de vie et prévenir le paludisme.
Le 1er septembre 2009, les habitants de Ouagadougou se sont levés les pieds dans l’eau. Des précipitations de près de 300 mm se sont déversées sur la ville causant un drame humanitaire. Ces inondations ont causé 46 morts, la destruction de 40 mille maisons, une dizaine de ponts et près de 200 mille sinistrés selon le bilan officiel.