Les travaux du forum national des jeunes (FNJ) ont débuté depuis le mercredi 18 septembre 2019. Plus de 1500 jeunes de tous les bords politiques, de la société civile, du privé et du public réfléchissent sur leur implication dans la vie de la nation.
Après une suspension en 2011 le gouvernement reprend son rendez-vous annuel avec les jeunes du Burkina à travers un forum national. L’édition 2019 qui a lieu à Bobo-Dioulasso porte sur la « Responsabilité de la jeunesse dans l’édification d’une nation unie prospère et émergente dans un contexte de lutte contre l’insécurité ».
Les jeunes à travers le Conseil national de la jeunesse (CNJ) et d’autres regroupements du même genre ont portés les attentes de cette frange de la population au gouvernement. Malgré des problèmes de l’heure liés au chômage, l’accès aux financements des projets, la question sécuritaire est le principal frein au développement du Burkina selon Moumouni Dialla, président du conseil national des jeunes (CNJ).
A l’ouverture des travaux ce jeudi 19 septembre le représentant des jeunes a au nom de ses camarades exprimé sa reconnaissance au chef de l’Etat. « Les jeunes du Burkina sont bel et bien unis. Ils n’attendent aujourd’hui que l’accompagnement et l’appui nécessaire pour mieux participer au développement de la nation », a déclaré Moumouni Dialla.
Face à la menace terroriste, Moumouni Dialla estime que seul un engagement patriotique et sincère de tous les citoyens peut venir à bout de ce fléau. Pour lui, il faut impliquer la jeunesse. « La lutte contre l’insécurité n’est envisageable sans la participation de la jeunesse. Mais cette jeunesse se doit d’être civique, bien éduquée et bien formée », a-t-il ajouté.
Vers un quota des jeunes à des postes électifs et nominatifs
L’implication des jeunes dans la politique à nourrit l’essentiel des débats des « forumistes ». « Tant que les jeunes seront les parents pauvres des politiques publiques, tant que les jeunes dormiront avec des incertitudes sur leur avenir, aucun développement ne sera possible au Burkina », a indiqué le président de l’assemblée national Alassane Bala Sakandé, parrain de cette édition du FNJ. Il s’est ainsi engagé à instaurer des quotas de jeunes pour les législatives, les municipaux et les postes nominatifs.