Au Burkina l’Unicef prévoit la mise en place et l’équipement de 1500 salles de classe d’urgence pour augmenter les capacités d’accueil des élèves déplacés. Les enseignants se disent soulagés par cette annonce et espèrent retrouver leurs élèves.
Ces salles de classe d’urgence vont contribuer à augmenter les capacités d’accueils des écoles hôtes des déplacés. Plus de 46 000 enfants non scolarisés ont été enregistrés parmi les déplacés internes qui ont trouvés refuge dans des sites d’accueil après avoir fui leur village à cause des menaces et attaques terroristes répétitives selon le mystère de l’éducation.
Selon Gilbert Kasereka Muyisa chargé des urgences à l’Unicef, ce sont au total pour la première phase ‘’1270 salles de classe d’urgence dont 300 tentes-classes, 120 classes réhabilitées, 40 000 tables bancs, pour environ 100,000 élèves déplacés en vue de leur insertion dans les classes d’accueil’’ qui seront mise en place.
Ces actions sont inscrites dans le plan de travail annuel 2020 du programme éducation de l’UNICEF pou rassurer la continuité éducative au profit des enfants déplacés dont la cible 2020 est de 349 974 enfants. La plupart de ces élèves sont issus de 2000 écoles déjà fermées du fait des attaques et menaces terroristes selon le porteur du projet. ‘’Parmi, les enfants ciblés, 306 640 élèves affectés seront également dotés en kits scolaires’’ indique M. Muyisa. Les régions concernées sont le Sahel, la Boucle du Mouhoun, l’Est, et le Centre-nord et le Nord.
La réalisation de ces infrastructures coûtera plus de 9 milliards de F CFA alors que la section éducation de l’Unicef-Burkina ne dispose qu’environ 2 milliards de FCFA. L’institution onusienne entend donc faire des appels aux partenaires et aux bailleurs pour combler le reliquat.
L’annonce de la construction de ces écoles en situation d’urgence est une bonne nouvelle pour les enseignants installés dans les zones concernées. « Au regard du contexte marqué par l’incendie et la fermeture de plusieurs écoles dans les régions suscitées, cette approche d’urgence est plus que nécessaire. Maintenant il faut une veille citoyenne accrue pour éviter des récupérations politique », commente Miguel Koama, enseignant à Kongoussi dans le Centre-Nord.
Plus de 2341 écoles sont fermées et 9882 enseignants ne donnent plus cours dans les régions touchées selon l’Unicef.