Au Burkina comme ailleurs, des conférences, panels et sommets se déportent de plus en plus sur le net. Les séminaires via le web, ou webinaire se présentent comme une solution depuis la fermeture des frontières et l’interdiction de rassemblements en raison de la pandémie de la Covid-19.
De nombreux jeunes peu habitués, prennent part à ce nouveau mode de rencontre à distance.
‘’ Quand j’ai entendu pour la première fois parler de webinaire, je me suis demandé ce que c’était ‘’, raconte Djamilatou Traoré, jeune communicatrice. Le 30 avril, elle participait pour la première fois à un webinaire (association les mots web et séminaire, ndlr). ‘’ Je me suis inscrite et j’ai participé de bout en bout. La conférence a duré une heure et j’ai beaucoup appris des échanges ‘’, explique la jeune femme. Mariam Soré elle, s’apprête à partager son expérience de jeune entrepreneure à l’occasion d’un sommet panafricain le 15 mai prochain. ‘’ J’avoue que je ne m’y connais pas. Je suis en train de faire des recherches pour me préparer ’’, dit-t-elle.
Au contraire de Djamilatou et Mariam Aziz Ouédraogo un jeune entrepreneur est familier des séminaires et forums en ligne. Il avait l’habitude de participer à de telles rencontres, bien avant le coronavirus. ‘’La crise sanitaire a fait repousser voire annuler toutes nos rencontres nationales et internationales. Et pour respecter l’agenda annuel, nous avons opté pour le webinaire ‘’ explique Aziz.
Idriss Tinto devait participer à une rencontre internationale à Addis-Abeba en Ethiopie, mais le séminaire présentiel a été annulé pour se tenir en virtuel. Idriss dit ne pas s’inquiéter de l’aspect interactif d’une telle rencontre à distance. ‘’Le webinaire est efficace et interactif. Qu’il soit en audio ou en vidéo il y a toujours une possibilité pour les participants de poser des questions d’éclaircissement ou de donner leurs points de vue’’, affirme le jeune informaticien.
Ces rencontres en ligne nécessitent cependant une bonne connexion internet. En la matière le Burkina est mal loti.