Sur plusieurs grandes artères de la capitale burkinabè, les coupures de courant ou les pannes de feux tricolores sont des occasions pour des enfants et adolescents de se créer une activité spontanée. Ils se donnent pour tâche de réguler la circulation routière en contrepartie de quelques pièces d’argent offertes par certains usagers de la route. Si leur initiative est appréciée diversement, louée par les uns et crainte par les autres, l’agent de la police municipale Adama Pamtaba rappelle cependant que ces enfants sont dans l’illégalité. Pour lui, il faut avoir l’âge de la majorité et reçu au préalable une formation en gestion de flux de la circulation pour exercer une telle activité.