Des travailleurs de la fonction publique disent être victimes d’intimidations de la part de leurs hiérarchies du fait de leur engagement syndical. Des affectations jugées arbitraires, des sanctions répressives, sont autant de moyens de pression qui seraient utilisés contre eux. Malgré les risques, David Dabiré et Salif Nignan, deux agents syndiqués, restent focalisés sur leur objectif, celui de défendre les droits des travailleurs. A l’opposé d’autres jeunes burkinabè craignent de s’engager dans la lutte syndicale. La principale raison évoquée porte sur un éventuel licenciement.