La flamme de l’engagement des écrivains burkinabè est maintenue par la jeune génération selon les invités de Y’a Débat. Monique Ilboudo, première romancière du Burkina Faso, regrette néanmoins l’impatience de certains jeunes écrivains qui ne prendraient pas le temps de faire relire et corriger leurs ouvrages.
A l’impatience s’ajoute la méconnaissance de ces œuvres littéraires par le public alors que, dit-elle : ‘’ il y a de très bons livres qui sont écrits par des jeunes écrivains ’’. Philippe Ouédraogo, auteur du roman ‘’ Un innocent en enfer ’’, reconnait cette impatience des jeunes écrivains qui entache, selon lui, la qualité de leurs ouvrages.
Pour que la littérature burkinabè soit connue et intéresse les citoyens, il faut une réflexion profonde des critiques et des enseignants de littérature, propose Fatou Ghislaine Sanou, enseignante – chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo.